A propos

L’astronomie amateur, je suis « tombé dedans » quand j’étais petit ! Vers 12 ans, mon grand oncle maternel m’a fait découvrir les merveilles du ciel dans des livres et des magazines. Un jour, je suis tombé sur une image argentique de Saturne et là … ça a été le début d’une passion qui ne m’a pas quitté depuis.

J’ai tanné mes parents pour qu’ils m’achètent un petit télescope (un Ganymède 114/900) et j’observais les week-ends quand on allait à la campagne (non loin de Nonancourt dans l’Eure). Je passais des heures à observer la Lune, les ombres projetées de ses montagnes et de ses cratères au niveau du terminateur, Jupiter pour essayer de détailler ses bandes nuageuses, Saturne dont les anneaux m’émerveillaient, et Mars que sa couleur rougeâtre et ses histoires de martiens (H.G. Wells, Ray Bradbury, …) ne cessaient de me captiver !

Puis les études et la vie professionnelle ont eu raison du temps que je pouvais passer derrière l’oculaire.

Mais, la cinquantaine approchant, j’ai eu soudainement envie de m’y remettre, cette fois avec du matériel un peu plus « moderne ». Pendant mes vacances 2009 dans le Limousin (où j’avais acheté une petite maison de vacances peu de temps avant) j’ai acheté un Celestron NexStar 6 SE avec système GoTo.

celestron-nexstar-6-se

J’ai passé l’été 2009 à me familiariser avec « la bête » et à redécouvrir les objets célestes observés pendant mon adolescence. Puis je me suis remis à lire plus assidûment la presse spécialisée et me suis inscrit à plusieurs forums (fora ?). Je suis également retourné dans un club d’astronomes amateurs (le club Regulus près de Thiviers) que j’avais découvert un peu par hasard une dizaine d’années plus tôt lorsque j’avais passé mes vacances d’été dans le Périgord.

Après avoir lu à droite et à gauche sur le sujet, vu de superbes images réalisées par des amateurs pas forcément très fortunés, acheté des bouquins traitant de la question, je me suis alors passionné pour une activité un peu particulière : l’astro-photographie planétaire.

J’ai commencé avec le NexStar 6 SE et une webcam Philips SPC900 achetée d’occasion (eh oui, on commence tous plus ou moins comme ça !). Vous trouverez quelques images sur ce site si vous cherchez bien ;-). Mais j’ai très vite compris qu’améliorer la qualité de mes images allait passer par l’acquisition d’une meilleure caméra, une CCD. Aussi, mon cadeau d’anniversaire pour mes 50 ans a été une i-Nova PLA-Mx, une très bonne caméra monochrome :

i-Nova-Camera-CCD-PLA-Mx-310Kp

La majorité des images que vous verrez sur mon site ont été faites avec cette caméra et un télescope que j’ai racheté en 2011 à un ami. C’est un télescope Schmitt-Cassegrain Celestron C8-XLT, tube carbone comme celui-ci :

C8-xlt

C8-sur-NS2

J’ai acheté depuis une nouvelle monture, une NEQ6 Pro Goto, pour améliorer la stabilité et éviter les tremblements dès qu’on modifie la mise au point. Du coup j’ai revendu mon NexStar 6 SE complet, espérant par là-même avoir fait un heureux (il se reconnaîtra s’il lit ces lignes).

Le but de ce site n’est pas tant d’expliquer quelques techniques et/ou astuces pour les débutants (et avec toute l’humilité de la part d’un simple amateur éclairé que je suis) que de montrer aux « rookies » qu’avec un matériel certes de qualité, mais non ruineux, et dans des conditions urbaines un peu difficiles, il est tout à fait possible de réaliser de beaux clichés planétaires !

Eric

6 Commentaires

  1. Bonjour, je suis tombé sur ce site un peu par hasard.
    Il est très bien construit. Bravo pour ces superbes photos! Magnifique…
    Pour ma part, je suis passionné par notre ciel depuis tout petit et me suis mis très récemment à l’astronomie. Début avec une lunette astro Perl 70/700 puis un Nexstar 6 SE et j’apprends doucement à apprivoiser la bête et surtout à reconnaître les étoiles dans le ciel.

    • Eric BLINEAU

      Merci Adrien. Bon choix que le Nexstar 6 SE, c’est grâce à lui que je me suis remis à l’astro et que j’ai commencé la photo … c’est un très bon tube !
      Eric

  2. Eric BLINEAU

    Merci Daniel. Oui, ce n’est pas très facile d’amener la planète dans le champ de la caméra, surtout avec une barlow x2 en place.
    2 solutions :
    – tu peux centrer la planète en visuel (avec un oculaire mais sans barlow) puis tu mets la barlow et tu recentres la planète visuellement. Tu enlèves l’oculaire et tu mets la caméra. Généralement c’est bon, la planète doit être dans le champ (ou pas loin). Le problème (pour les puristes), c’est que tu modifies ta chaîne optique. La collimation étant liée à la chaîne, théoriquement tu ne dois plus toucher à celle-ci une fois qu’elle est bien peaufinée.
    – disposer d’un chercheur 9×50 avec un réticule ou d’un Telrad. Avant ta séance photo, tu le règles le plus parfaitement possible. Tu fais (ou vérifies) ta collimation avec ta chaîne optique en place et que tu ne toucheras plus (avec barlow et ADC si tu en as un). Personnellement je la fais à la caméra, ce qui permet de ne vraiment plus rien toucher à ma chaîne optique ensuite. Tu centreras la planète en te fiant au chercheur. C’est, pour moi, la meilleure méthode.

    • Daniel Beaulieu

      Merci Éric… Excellent conseil, en effet. Je vais le mettre en pratique. À propos, j’utilise le Telrad pour le centrage de la planète et je suis un habitué de l’astrophotographie du ciel profond avec ma caméra CCD Nightscape de Celestron. Certains disent que le planétaire est plus facile une fois que l’on fait du ciel profond, mais moi je pense que le planétaire a des particularités qui n’on rien à voir avec les photos de nébuleuses, par exemple, qui présentent des champs plus larges que les planètes. L’astrophoto planétaire est une technique, selon moi, aussi difficile à apprivoiser mais tout aussi passionnante. Je vous remercie du temps que vous m’avez consacré.

      • Eric BLINEAU

        De rien Daniel. Pour ma part, je n’avais jamais fait de ciel profond avant de m’adonner à l’astrophotographie planétaire. Il m’arrive maintenant (pour le fun) de faire parfois un peu de CP avec un APN Canon 1000D non défiltré sur une lunette Orion 80 ED et sans auto-guidage, aussi il est difficile d’avoir de bons résultats. De plus, on s’ennuie un peu pendant les shoots, il faudrait avoir un autre scope pour faire du visuel pour passer le temps !

  3. Daniel Beaulieu

    Bonjour Éric,
    Aller jusqu’à maintenant, j’utilisais RegiStax pour le traitement complet de mes images planétaires mais l’envie d’utiliser AS2 pour l’empilement et RegiStax pour les ondelettes me titille… Or, ma façon de faire est la suivante: pour commencer, j’ouvre mon fichier AVI sous forme de vidéo dans Castrator, puis j’importe l’image résultante dans AS2 pour l’empilement. Jusque là, pas de souci. En bout de ligne, l’image empilée est alors sauvegardée en format TIF mais c’est lorsque j’essaie d’importer cette dernière dans Registax que ça ne fonctionne pas. Ma question est toute simple: comment fait-on pour importer l’image sauvegardée (format TIF) par AS2 dans Registax ? Merci pour ton aide !!!

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